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Vieux bâti : Colère à El-Hamri

20 Juillet 2009 , Rédigé par Samir Ould Ali Publié dans #Oran

Informés que dans certaines communes de la wilaya telles que Es-Sénia, Sidi Chahmi et prochainement Bethioua des logements sociaux ont été attribués à des familles qui occupaient des habitations précaires, des habitants d'El-Hamri, généralement des locataires dans des bâtisses menaçant ruine, reviennent à la charge pour rappeler les nombreuses promesses qui leur ont été faites par des responsables quant à leur relogement suite au dramatique effondrement qui a causé en novembre 2007 le décès d'une vieille femme habitant une construction menaçant ruine à la rue de Castille. Cet épisode avait fait réagir les familles concernées qui avaient dressé des tentes à même la voie publique rendant le quartier quasiment impénétrable. Il a fallu plusieurs interventions des forces de l'ordre pour amener ces habitants à retourner chez eux. Chose faite, ils n'ont eu droit qu'à d'autres promesses. 
 Aujourd'hui, ils interpellent le wali d'Oran pour que les mesures qui s'imposent soient prises et ce conformément aux orientations pour un relogement progressif des habitants concernés d'El-Hamri occupant des logements vétustes. Selon une habitante, «la chaleur fait de son côté des dégâts et ce sont des dalles qui sont en train de craquer au-dessus de nos têtes. Faut-il mort d'hommes pour que les survivants soient évacués ?». Une question que se posent de nombreuses familles de ce quartier, mais qui jusqu'à présent n'a pas eu de réponse de la part des responsables locaux en dépit de plusieurs tentatives effectuées par les concernés.
Le secteur urbain avait promis, selon les habitants, des solutions au problème du vieux bâti. Mais, deux ans plus tard, et selon les intéressés qui se sont adressés à notre rédaction, on leur a affirmé par la suite que le relogement n'était pas du ressort du secteur urbain, mais relève des compétences de la wilaya et que la mission du secteur en question s'arrête au recensement de tous les cas de danger. Un constat établi par les services de la protection civile confirmant la menace de ruine et une fiche de recensement remise après le passage des agents communaux, sont les seuls documents que détiennent la majorité des habitants. «Cependant, si en été il nous est permis de dormir sous la belle étoile et fermer les deux yeux, qu'en sera-t-il avec l'arrivée de l'hiver, une saison synonyme d'effondrement», concluent nos interlocuteurs.
(Quotidien d'Oran - 20 juillet 2009)
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